Il me faut t’apaiser,
Soldat de mes tranchées, De tous ces sentiments, Qui t’enchaînent fermement. Je dois te rassurer, Soldat désincarné, Que dans certains moments, C’est à soi que l’on ment. Je dois te libérer, Soldat de tes geôliers, Car tu as mis en moi, Un petit bout de toi. Ici nous ne sommes plus, Dans cette histoire vécue, Où tu as dû lutter, De tes forces résister. Alors je te panse, De ta douleur intense. Alors je te libère, De cette douleur amère. Je t’invite à monter, Plus haut que tes pensées, Je t’invite à danser, Sur cette belle liberté. Dans cette immensité, Tu sauras retrouver, Cet autre bout de toi, Te libérant de moi.
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Blog de Rodolphe Berchon-Dufaud Catégories
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Janvier 2019
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